L’Achillée est reconnaissable par ses feuilles finement découpées et d’allure plumeuse. La plante produit des stolons qui lui permettent de s’étendre, ce qui en fait un bon couvre-sol (veiller à ne pas l’installer trop près d’autres espèces). Elle prend de la hauteur pendant la floraison.

Ce n’est pas une plante très exigeante sur le type de sol, un sol léger et plutôt sec serait cependant idéal. L’Achillée peut pousser sur des sols très calcaires. Elle préfère le plein soleil.

L’Achillée est une bonne plante compagne. Elle repousse les coléoptères (comme les doryphores), les fourmis et les mouches. C’est aussi une accumulatrices de nutriments et minéraux du sol, qui peuvent être redistribués sous forme de mulch (en coupant régulièrement la plante et en déposant directement la coupe au pied des légumes par exemple) ou sous forme d’engrais liquide. Pour cela, laissez macérer les feuilles dans de l’eau pendant 1 à 2 semaines, filtrez et diluez à 10%.

En cuisine :

On utilise les jeunes feuilles pour agrémenter les salades ou les sandwichs. Elles ont un goût amère, mieux vaut les utiliser avec parcimonie.

On peut aussi utiliser les feuilles et les inflorescences séchées en infusion.

L’Achillée est surtout réputée pour ses propriétés hémostatiques, d’où elle a tiré son nom « d’herbe d’Achille ». Elle aurait en effet soigné la blessure au talon d’Achille, blessé au cours du siège de Troie.

Pour en savoir plus sur les propriétés médicinales de l’Achillée et les préparations possibles, je vous conseille de lire l’article d’Althea Provence sur le sujet.